En 1986, j’ai réalisé une série de photos pour laquelle Jean-Charles a écrit ce poème.
P-J Debenat
Vue des métamorphoses
Comme une ombre portée
De la pierre à la chair, de la chair à la pierre
de l’entraille terrestre aux rives de la femme
La terre au ciel de l’homme
mais Eros en Ghéa bien avant que d’éclore
La couleur comme odeur
L’absence comme joie
Au profond de la mort l’ébrouement de la vie
L’érotisme vainqueur de son épais désir
La ferveur retenue
d’un œil qui s’est ouvert pour dire le silence
Jean-Charles Pichon